La lettre S

sécurité

Le 1er des 7 Besoins Fondamentaux.

sens

Le 6ème des 7 Besoins Fondamentaux.

SÉRENDIPITÉ

(n. fém.)
La définition de ce terme a évolué depuis sa création en 1754 par Horace Walpole et tourne généralement autour de l’idée de découverte fortuite ou inattendue. Une sorte de faculté de découvrir des idées intéressantes, de trouver des choses de valeur ou de se retrouver dans des situations agréables, alors que ce n’est pas cela que l’on cherchait.
Ma définition part plutôt de l’idée émise par Paulo Coelho dans L’Alchimiste, qui dit que L’Univers entier conspire à notre bonheur. Autrement dit, si quelque chose nous arrive et que nous le vivons comme désagréable, c’est que, dans la plupart des cas, nous n’avons pas perçu le « heureusement que » qui se trouve derrière.

Exemples:
- Heureusement que ce rendez-vous a été annulé, sinon j’aurais raté ce coup de fil qui m’a fait vraiment plaisir.
- Heureusement que j’ai raté le bus, sinon je ne serais pas tombé « par hasard » sur X que je n’avais pas vu depuis un moment et avec qui j’ai reconstruit une belle relation.
Je définis donc la sérendipité comme l’attitude qui correspond à la philosophie du « heureusement que ».
Mais il faut garder présent à l’esprit que notre manière de voir le monde nous empêche d’envisager que des contrariétés, des ennuis, des problèmes, recèlent souvent des heureusement que »…

Mots associés
- La synchronicité (ci-dessous) est un concept créé par Carl Gustav Jung qui définit le processus par lequel au moins deux événements se produisent simultanément, sans lien de causalité entre eux, et vécu comme porteur de sens.
- La confluence est, pour l’Alignement, le processus par lequel la sérendipité se met en place, dans un cadre de synchronicité.
- Le lâcher-prise est l’attitude que je recommande si l’on souhaite faire l’expérience de la sérendipité…

synchronicité

(n. fém.)
Concept créé par Carl Gustav Jung qui définit le processus par lequel au moins deux événements se produisent simultanément, sans lien de causalité entre eux, et vécu comme porteur de sens.
Voir sous SÉRENDIPITÉ.

SYNTROPIE

(n. fém.)
La Syntropie, c’est la tendance à réaliser – rendre réel – le potentiel.
Pour expliciter ce concept, je vais d’abord vous parler de son contraire, que vous connaissez peut-être déjà: l’entropie.

L’entropie
Imaginez une ville abandonnée: elle finirait par se désintégrer totalement. Le métal rouillerait, le ciment se pulvériserait, le bois pourrirait. Tout finirait par « disparaître », c’est-à-dire serait réduit à l’état de molécules libres.
C’est l’effet de l’entropie, la deuxième loi de la thermodynamique, une tendance qui amène les formes de matière organisées à se désintégrer, à aller vers des niveaux de moins en moins élevés.
Prenez un objet quelconque (un livre, par exemple) et laissez-le un temps suffisamment long sous une cloche en verre étanche. Au bout d’un certain laps de temps, vous ne retrouverez plus « rien ». Toutes les molécules du livre seraient toujours sous la cloche de verre, mais uniformément réparties dans cet espace clos, sous l’effet de ce que l’on appelle la « diffusion ». Vous pouvez avoir une idée de ce phénomène en observant ce qui se passe quand vous ouvrez une bouteille de parfum dans une pièce hermétiquement fermée.
L’entropie, c’est donc le phénomène qui fait tendre la matière inanimée de l’ordre vers le désordre, c’est la tendance à la décomplexification. Elle agit sur toute matière existante. Arriver au résultat final de diffusion est juste une question de temps.

La syntropie
L’entropie, si son existence est incontestable, semble ne pas avoir d’effets sur certains phénomènes du vivant. En effet, le monde du vivant semble être caractérisé par une tendance vers de plus en plus d’organisation, vers une complexification de plus en plus élevée.
Le mathématicien italien Luigi Fantappiè, puis le biochimiste américain d’origine hongroise Albert Szent-Györgyi, ont postulé l’existence d’un principe, d’une force opposée à l’entropie, qu’ils ont appelée « syntropie ». Une force qui pousse les choses vivantes vers des niveaux de plus en plus élevés d’organisation, d’ordre et d’harmonie dynamique, vers la synthèse, la croissance, la totalité, l’auto-perfection.
En ce qui me concerne, j’ai fait l’hypothèse que l’action de la syntropie s’étend à tout ce qui existe dans l’univers (vivant et inanimé, matériel et non-matériel) et je la définis comme la « tendance à réaliser le potentiel », autrement dit à rendre réel ce qui était potentiel.
Tout ce qui existe a d’abord été potentiel. Pour moi, c’est l’action de la syntropie qui a transformé le potentiel en réel. De ce fait, on peut dire que tout ce qui existe, ne peut exister que grâce à l’action de la syntropie.
Certains pourraient comprendre ici que je parle d’un équivalent de Dieu. Pas du tout, parce que l’on attribue en général à Dieu des caractéristiques comme la bonté, la miséricorde, la colère, etc… qui relèvent toutes de l’exercice du libre-arbitre, de l’expression d’une décision. Rien de tout cela avec la syntropie: c’est une tendance, rien de plus. Elle n’a pas plus de conscience (et donc de capacité de décider) que la gravitation. Quand un objet tombe sous l’effet de la gravitation, ce n’est pas cette dernière qui « décide » qu’il va tomber sur la tête d’une personne ou à côté. La syntropie ne va pas non plus « décider » si elle va réaliser tel ou tel potentiel et quand et pourquoi et comment elle va le faire. Pas de conscience ou de décision dans tout cela.
En partant de l’hypothèse de la syntropie, on pourrait dire que chez l’être humain, tout est d’abord potentiel et que ce potentiel se réalise sous l’effet de la syntropie, notamment sous la forme de niveaux de conscience et de besoins fondamentaux.

Mots dérivés
- syntropique: se dit d’une croyance, d’une décision, d’une attitude,… qui va dans la direction de la syntropie et favorise la satisfaction de nos 7 Besoins Fondamentaux.
- dystropique: se dit d’une croyance, d’une décision, d’une attitude,… qui fait obstacle à l’action de la syntropie et fait donc obstacle à la satisfaction de nos 7 Besoins Fondamentaux.

syntropique

(adj.)
Se dit d’une croyance, d’une décision, d’une attitude,… qui va dans la direction de la syntropie et favorise la satisfaction de nos 7 Besoins Fondamentaux.
Voir sous SYNTROPIE.

systémisme

(n. masc.)
C’est l’attitude disharmonieuse associée au Niveau 5. Par désir de contrôle ou par désintérêt, la personne soit veut imposer sa solution pour satisfaire les besoins des membres du groupe, soit se désinvestit et laisse faire les autres membres du groupe (à ne pas confondre avec le lâcher-prise!). Dans le premier cas, elle prend plus que sa place, dans le second moins que sa place.
L’attitude harmonieuse est le systémisme. Nous englobe Je et Tu. La personne tient compte des besoins de tous les protagonistes dans une situation donnée, elle-même et les autres. Elle respecte la place de chacun et contribue à ce que les besoins de tous et de chacun soient satisfaits. Autrement dit: à ce que tout le monde soit heureux.
Voir sous [LES] 3 ATTITUDES.